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Il pleut sur la parade

  • Photo du rédacteur: Fabienne BF
    Fabienne BF
  • 25 août
  • 2 min de lecture

☀️ par Lucie-Anne Belgy

Jonas se fichait que je ne sois pas juive et il ne croyait pas à la conversion. Pour lui, être juif n’a rien à voir avec Dieu. Il faut naître comme ça, sinon tant pis. Il disait : Juif, ce n’est pas une religion, c’est une façon d’avoir peur, tu ne peux pas l’apprendre dans un cours du soir.”

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Ce roman est tellement drôle et iconoclaste !

Jonas et Lucie s'aiment, Jonas est juif, Lucie est issue d'une famille catholique non pratiquante. Dans leur tête aucun problème, ils s'aiment et cela devrait suffire. Mais très rapidement ils comprennent que ce ne sera pas aussi simple. Le père de Jonas ne voit pas d'un bon œil cette belle-fille qui ne lui donnera pas de petits-enfants juifs, le rabbin s'en mêle tandis que la belle-mère préfère ne pas prendre parti.

Mais Jonas et Lucie tiennent bon. Contre vents et marées, ils se marient et voilà que naît Ariel.

C'est là que tout s'emballe car Ariel devient un enfant brutal avec ses congénères, il tape, à la crèche, à l'école, chez les amis, il frappe. Et au fil de ses accès de violence il se retrouve ostracisé tout comme ses parents. Jonas et Lucie entame alors un parcours pour tenter de comprendre et éradiquer cette violence.

Il pleut sur la parade est un roman à entrées multiples, Lucie-Anne Belgy y traite évidemment des mariages mixtes, du dogmatisme, de la transmission de la violence mais elle se livre aussi à une observation fine et précise de la parentalité. Et notamment de la difficulté à être le parent d'un enfant "clivant".

Ce roman est un régal, déjà parce qu'il est remarquablement bien écrit, la lecture est fluide, il est pétri d'humour, de fantaisie et de profondeur.

Insolent est le qualificatif qui me semble le mieux choisi et un certain passage m'a valu un fou rire mémorable.







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